Swiss Re auf dem Weg zur Klimaneutralität

Um genügend schnell voranzukommen in dieser anspruchsvollen «Transformation» der Wirtschaft, ist es zentral, voneinander zu lernen und zu verstehen, welche Ansätze sich bewähren, wie Fabian Etter, Co-Präsident von swisscleantech zu Beginn ausführte. Dies ist denn auch das Ziel der Brown-Bag-Lunches, die öbu und swisscleantech regelmässig für ihre Mitglieder gemeinsam durchführen. Im Zentrum des letzten Lunches: Der Rückversicherer Swiss Re, der immer wieder mit innovativen Ansätzen und ambitionierten Nachhaltigkeitszielen auf sich aufmerksam macht.

Swiss Re ist nicht nur der zweitgrösste Rückversicherer der Welt, sondern auch eine internationale Vorreiterin im Klimaschutz, die regelmässig Spitzenpositionen in internationalen Rankings erzielt. Nicht überraschend deshalb, dass Swiss Re sich auch bei den beiden Wirtschaftsverbänden öbu und swisscleantech als Mitglied aktiv einbringt und sich engagiert.

Vincent Eckert, seit 2007 als Director, Head Internal Environmental Management eine treibende Kraft hinter den Klimaschutz-Aktivitäten von Swiss Re, zeigte im Rahmen des Lunches auf, dass der Rückversicherer das Ziel verfolgt, im Betrieb bis 2030 und über das gesamte Unternehmen hinweg bis 2050 das Netto-Null-Ziel zu erreichen.

Er betonte in seinen Ausführungen fünf Punkte, die in seiner umfassenden Erfahrung für eine erfolgreiche Umsetzung einer Netto-Null Zielsetzung entscheidend sind:

Winning Mindset

Es gilt zu erkennen, dass der Klimawandel eine grosse Herausforderung ist. Doch wo Probleme liegen, gibt es auch Chancen! Mit dieser Perspektive muss die Unternehmensführung das Thema angehen.

Lead, embed, quantify

Klima-Aspekte in alle Prozesse zu integrieren, Emissionen zu quantifizieren und ambitionierte Ziele zu setzen, von denen man noch nicht genau weiss, wie sie erreicht werden können, ist zentral. Ein konkretes Instrument, das beiträgt, dass die Reduktion von CO2-Emmissionen bei Investitionsentscheiden konsequent berücksichtigt wird, ist eine hohe interne CO2-Steuer. Diese hat sich bei Swiss Re bewährt und stark zur internen Verankerung und dem Verständnis beigetragen. Ein entscheidender Punkt sei auch gewesen, den Mitarbeitenden via einem «gamingfication» Ansatz und einer App aufzuzeigen, wie ihr persönlicher Footprint aussieht – und wo Optimierungsmöglichkeiten vorhanden sind.

Do our best, remove the rest

Nach diesem Ansatz reduziert Swiss Re möglichst umfassend die Emissionen im Betrieb und im Kerngeschäft – und investiert gleichzeitig gezielt in den Markt für Negativemissionen. Dies auch mit dem Ziel, diesen Markt zu entwickeln und entsprechende Signale auszusenden. Marktsignale zu setzen ist denn auch ein zentraler Ansatz von Swiss Re. Beispielsweise werden die Anforderungen an die Versicherung von Projekten im Bereich der Fossilen laufend erhöht.

Klare Anreize für das Management, umfassende Einbindung der Mitarbeitenden

Wie andere Themen muss Nachhaltigkeit und Klimaschutz auch Teil der Ziele des Managements sein. Bei Swiss Re machen Nachhaltigkeitsthemen rund 25 % der Zielerreichung aus.

Wir sind alle am Anfang: Es braucht Allianzen

Swiss Re arbeitet bei verschiedenen internationalen Branchen-Allianzen mit, darunter die Net-Zero Insurance Alliance. Der Rückversicherer unterstützt aber auch nationale Netzwerke wie öbu und swisscleantech. Denn gemeinsame Standards und ein intensiver Austausch innerhalb der Branche und darüber hinaus sind zentral, um eine solche Transformation der Wirtschaft – das ist es, was Netto-Null bedeutet – erfolgreich umzusetzen.

Auf die Frage von Teilnehmenden, ob eine Netto-Null Zielsetzung 2050 für das Kerngeschäft nicht zu wenig ambitioniert sei, zeigte Vincent Eckert Verständnis für den Input. Er machte aber auch auf die Komplexität und auch gewisse Zielkonflikte aufmerksam und wies darauf hin, dass es nichts bringe, wenn Swiss Re vorangehe, die Kunden und Lieferanten aber nicht folgen würden. Viel mehr brauche es ein gemeinsames Vorgehen – ein Vorgehen, bei dem Swiss Re bereit ist, entscheidend mitzuwirken.

Zur Power-Point-Präsentation

Video Swiss Re über ihre Netto-null Strategie "Do our best, remove the rest!"

Weiterführende Infos zum Swiss Re Employees programm:
NetZeroYou2 Programme - Annual report 2021

La politique énergétique et climatique en pleine évolution

L’initiative pour les glaciers dans la dernière ligne droite

Le traitement du contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers s’est achevé au cours de cette session d’automne. Le projet prévoit d’inscrire des objectifs de réduction contraignants dans la loi – dont une réduction des émissions de 75 % d’ici 2040. Peu de choses ont changé dans les grandes orientations du contre-projet indirect au cours de la procédure d’élimination des divergences. Principal résultat : les subventions pour l’assainissement des bâtiments et le remplacement des chauffages ont été augmentées à nouveau de 100 millions à 200 millions de francs par an. Cela correspond à la solution initialement demandée par le Conseil national et a ouvert la voie au retrait de l’initiative pour les glaciers. Pour des raisons stratégiques, le cautionnement pour la rénovation des bâtiments, proposé par swisscleantech, a été retiré du projet de loi. Nous travaillons afin que cette idée soit reprise dans le cadre de la révision de la loi sur le CO2.

Sans changement, 200 millions de francs seront mis à disposition tous les ans pendant six ans pour mettre en œuvre les plans zéro nette des entreprises et pour encourager les innovations visant à la protection du climat. swisscleantech a défendu ce contre-projet ambitieux en s’entretenant directement avec des membres du Parlement ainsi que par des courriers au nom de CEO4Climate. Le contre-projet a permis le retrait de l’initiative pour les glaciers. Même si toutes les mesures ne correspondent pas à celles que nous aurions souhaitées, le contre-projet nous fait faire un pas important en direction de l’économie climat compatible.

A grande vitesse vers des installations solaires en milieu alpin et l’aménagement du barrage du Grimsel

Le Conseil de États a mis sur pied un projet de loi pour la construction d’installations solaires en milieu alpin avec une rapidité sans précédent. Au Conseil national, ce projet a ensuite été complété avec l’aménagement du barrage du Grimsel.

Ces installations produiront environ 1,5 térawattheure d’électricité supplémentaire en hiver et contribueront ainsi à la transition énergétique et à l’approvisionnement en électricité en hiver – une mesure importante et courageuse, conforme à nos objectifs. Des défis sont pourtant liés à ce projet : la crise énergétique actuelle et son caractère d’urgence conduisent à des solutions qui ne produiront des effets qu’à moyen terme, à un moment où, nous l’espérons, nous ne serons plus confrontés à une telle urgence.

Pour l’économie climat compatible, il est clair que la construction de nouvelles installations de production d’énergie renouvelable est essentielle, mais elle ne doit pas se faire sans se soucier de la biodiversité. Le Conseil des États est allé trop loin. swisscleantech est intervenu pour que la protection de la biodiversité ne soit pas totalement mise de côté. À la suite de ces entretiens menés avec différents partenaires, le Conseil national a apporté des clarifications. Nous continuerons de nous engager et de défendre un juste équilibre entre la production d’énergie et la biodiversité.

Globalement, ces actions rapides, menées dans l’urgence, nous ont fait avancer. Pour préserver la sécurité juridique, de telles mesures doivent toutefois rester exceptionnelles. Au cours des prochaines années, nous devrons bien peser les intérêts de protection de la biodiversité d’une part et les intérêts d’utilisation du paysage pour la production d’énergie d’autre part. swisscleantech s’est déjà exprimé à plusieurs reprises à ce sujet, des propositions concrètes suivront. Pour nous, une chose est claire : il faut davantage de compromis en matière de protection du paysage, mais nous devons continuer d’accorder une grande attention à la biodiversité.

Vers le futur de l’approvisionnement énergétique suisse avec l’acte modificateur unique

En parallèle, on a également traité l’acte modificateur unique qui réglemente différentes conditions-cadre relatives au développement des énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique et à l’innovation dans le secteur de l’énergie. La situation actuelle de l’approvisionnement énergétique accélère ici aussi les discussions, et un conflit a surgi entre la protection de la biodiversité et l’utilisation pour la production d’énergie. Grâce à un lobbying intensif, notamment de swisscleantech, une offensive brutale contre la biodiversité a pu être repoussée. La formulation actuelle n’est pas encore suffisamment équilibrée – nous continuerons de suivre cette question de près.

Pour l’encouragement des installations de production d’électricité renouvelable, la voie a été ouverte à un mécanisme d’encouragement qui réduit significativement les risques pour les investisseurs. Compte tenu du risque de pénurie d’énergie, swisscleantech se rallie également à cette idée afin de ne pas freiner l’élan actuel. À moyen terme, il faudra cependant aller vers des mécanismes de financement plus proches du marché afin de rendre la politique énergétique suisse durable et efficace et maîtriser son coût.

Nous sommes favorables à ce que, dans le cadre de l’acte modificateur unique, les rémunérations pour l’utilisation du réseau fassent l’objet d’une nouvelle réglementation : actuellement, les exploitants de batteries de stockage paient des taxes de réseau alors qu’ils contribuent avant tout à stabiliser ce réseau. Le Conseil des États vient maintenant de décider que les batteries devraient être exonérées des taxes de réseau, mais seules devront être exonérées celles auxquelles aucun utilisateur n’est directement raccordé, ce qui est incohérent. Par exemple, les batteries de voiture seraient exclues de ce dispositif alors qu’elles pourraient contribuer significativement à la stabilisation de l’approvisionnement en électricité en formant des clusters. Cette limitation ne se justifie pas et, au Conseil national, nous défendrons l’extension de l’exonération.

Il est également regrettable que le Conseil des États ait supprimé les éléments introduits dans la loi pour encourager l’efficacité énergétique. Nous interviendrons afin que ces éléments soient réintroduits.

Avec le référendum de l’UDC, nous nous préparons à la campagne qui précédera la votation

L’UDC a lancé un référendum contre le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Nous partons actuellement du principe que ce référendum aura lieu et que la votation interviendra l’été prochain. Nous nous engagerons ensemble dans le cadre d’une forte alliance en faveur du oui au contre-projet.

Avec AMAG et swisscleantech vers l’économie climat compatible

Faire du changement une opportunité : le renouveau de la mobilité

La branche de l’automobile est en pleine mutation : le trafic routier génère environ un tiers des émissions de CO2 de la Suisse, c’est pourquoi l’on recherche plus que jamais des solutions de mobilité durables – c’est la seule façon qui permettra aux entreprises et à la Suisse d’atteindre les objectifs zéro émission nette. AMAG et swisscleantech sont d’accord sur ce point : l’e-mobilité est un élément déterminant mais l’augmentation réjouissante du nombre de véhicules électriques, à elle seule, ne suffit pas : l’infrastructure de recharge pour les véhicules électriques doit être développée ; « la mobilité en tant que service », l’esprit d’entreprise et l’innovation en général offrent un vaste potentiel.

Avec l’adhésion de AMAG Group SA à swisscleantech, nous renforçons notre engagement commun en faveur d’une mobilité individuelle climatiquement neutre – nous sommes heureux de travailler ensemble !

En route pour devenir le leader de la mobilité individuelle durable

AMAG a très tôt reconnu les signes des temps et posé les jalons d’une stratégie climatique : le groupe AMAG veut ainsi devenir une entreprise climatiquement neutre d’ici 2025. Il a également l’ambition d’atteindre d’ici à 2040 une empreinte carbone climatiquement neutre suivant le principe du Net Zéro. Dans un contexte économique difficile, il élargit son champ d’activité et a regroupé pour ce faire les entités Clyde (écosystème BEV) et Volton (gestion et solutions de recharge) dans la nouvelle unité commerciale « AMAG Energy & Mobility ».

Avec la reprise de Helion par AMAG, ce sont désormais également deux activités déterminantes pour la transition énergétique qui s’associent : l’union des deux leaders du marché dans leurs branches respectives permet d’allier les compétences pour créer une mobilité individuelle durable et la sécurité de l’approvisionnement, basées sur une production d’énergie renouvelable en Suisse.

Des solutions globales s’ouvrent également autour de l’électromobilité, comprenant notamment une production d’électricité durable au moyen du photovoltaïque et des solutions de recharge intelligentes pour la gestion de l’énergie à domicile. Le groupe AMAG est ainsi en bonne voie pour devenir le leader de la mobilité individuelle durable.

La Suisse, pionnière des technologies climatiquement neutres

AMAG est en mesure de relever les défis de la protection du climat, mais aussi de proposer des solutions. Avec innovation, esprit d’entreprise et une stratégie durable à long terme, l’entreprise s’inscrit parfaitement dans les objectifs et les valeurs de swisscleantech. Au-delà de la mobilité sans CO2, qui doit devenir le standard, AMAG contribuera avec swisscleantech à ce que l’approvisionnement en électricité suisse reste fiable et devienne renouvelable, marquant ainsi le rôle de la Suisse comme pionnière de l’économie climat compatible.

Pour lutter efficacement contre le changement climatique, nous avons besoin de solutions innovantes et de coopérations entre les entreprises. C’est la raison pour laquelle le groupe AMAG a adhéré à swisscleantech. L’association économique défend une politique climatique ambitieuse et libérale qui permet à nos entreprises d’atteindre l’objectif zéro émission nette. Je me suis aussi engagé personnellement en ce sens en tant que signataire de l’initiative CEO4Climate.

Helmut Ruhl
CEO du groupe AMAG

AMAG travaille avec de nombreux partenaires innovants comme le pionnier suisse des carburants solaires Synhelion, l’entreprise s’est également investie dans la startup Climeworks et engagée dans des projets de recherche avec l’ETH et l’EMPA.

Nous sommes très heureux de l’adhésion du groupe AMAG et de travailler ainsi avec un partenaire fort et innovant qui pense l’électromobilité et le photovoltaïque d’une manière groupée et globale.

Fabian Etter
Co-président swisscleantech

À propos de AMAG Group

AMAG Group SA est une société suisse qui importe et vend des véhicules des marques Volkswagen, Audi, SEAT, ŠKODA, CUPRA et des véhicules utilitaires VW grâce au plus grand réseau de distribution de Suisse (soit 450 concessionnaires et prestataires de services). Cela comprend environ 80 garages, des centres d’occasions et de carrosserie, le centre de compétences de la marque Bentley et la première organisation de concessionnaires Porsche de Suisse. Le groupe AMAG est également prestataire de services financiers, gère divers parkings couverts, est titulaire des licences Europcar et ubeeqo en Suisse, offre des services logistiques également à des tiers et propose un modèle d’abonnement automobile. Le groupe AMAG s’est engagé à agir en tant qu’entreprise climatiquement neutre d’ici 2025. En outre, AMAG a l’ambition d’atteindre une empreinte climatiquement neutre suivant le principe du Net Zéro d’ici 2040. Le groupe s’engage à respecter l’objectif de 1,5 °C de l’Accord de Paris sur le climat et les Science Based Targets. AMAG Group SA emploie 6500 collaborateurs·trices, dont 740 apprentis·es.
www.amag-group.ch

À propos de swisscleantech

swisscleantech rassemble des entreprises soucieuses des enjeux climatiques. Ensemble, nous visons à mobiliser les responsables politiques et la société pour une Suisse neutre en CO2. Nous sommes leader sur le thème de la politique énergétique et climatique et présentons des solutions pour une économie climat compatible. L’association compte plus de 500 adhérents issus de toutes les branches, dont plus de 40 associations. Avec les associations affiliées, swisscleantech représente plus de 24 000 entreprises suisses et environ 400 000 salariés·ées.

Une majorité réunie autour d’une politique climatique volontaire

Le centre bourgeois et la protection du climat

La semaine dernière a montré que la stratégie mise en avant par swisscleantech suscite certaines craintes : nous voulons que le centre bourgeois s’empare lui aussi de la question de la protection du climat. C’est une condition indispensable pour mettre en œuvre une politique climatique ambitieuse en Suisse. Les décisions prises cette semaine par le Conseil des États ont fait nettement avancer la Suisse dans sa lutte contre la crise climatique. Le large consensus recueilli autour de ces décisions nous permet d’espérer que la Suisse va définitivement sortir de son blocage sur la politique climatique consécutif au non à la loi sur le CO2. Malheureusement, le Conseil fédéral a été nettement moins courageux avec la nouvelle loi sur le CO2 qui vient d’être présentée. Le Parlement va devoir l’améliorer.

Oui aux chauffages non-fossiles et aux installations solaires en milieu alpin

Les délibérations de la commission de l’environnement du Conseil des États laissaient déjà entrevoir qu’une avancée en direction de la protection du climat serait possible. Le Conseil national avait préparé au printemps un contre-projet indirect ambitieux à l’initiative pour les glaciers, une proposition que swisscleantech avait d’emblée soutenue. Cet été, le contre-projet indirect est arrivé devant la commission préparatoire du Conseil des États où il a été légèrement atténué en raison de réserves sur le plan financier. Mais de façon un peu surprenante, le Conseil des États lui-même est revenu à la version initiale du Conseil national. 200 millions de francs par an seront ainsi disponibles au cours des dix prochaines années pour équiper les bâtiments de systèmes de chauffage renouvelables. Parallèlement, le Conseil des États a ajouté deux autres éléments au contre-projet indirect : une obligation d’utilisation de l’énergie solaire pour les nouvelles constructions et, ce qui est particulièrement important, une amélioration des conditions-cadre pour la construction d’installations solaires en milieu alpin. Le quatrième élément du projet est un fonds de soutien pour les entreprises ayant un objectif zéro nette ambitieux.

Les solutions à la crise énergétique et à la crise climatique vont de pair

La décision du Conseil des États, traditionnellement plutôt sur la réserve, montre qu’une majorité peut se réunir autour d’une politique climatique volontaire. Nous observons naturellement que la crise énergétique actuelle a fortement contribué à ce que des décisions courageuses soient prises. Et pour cause : les solutions à la crise énergétique et à la crise climatique ont un contenu identique. L’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables sont en effet au cœur de ces solutions. L’approvisionnement en électricité en hiver joue ici un rôle particulièrement important. Les installations solaires en milieu alpin ont justement un potentiel majeur en la matière, leur production d’électricité en hiver étant nettement plus importante que celle des installations photovoltaïques dans le Plateau. Mais il reste encore beaucoup à faire : des conditions-cadre sont également nécessaires pour l’éolien, qui permettraient de réaliser des projets dans des délais raisonnables. L’énergie éolienne complète en effet parfaitement l’énergie solaire : les installations solaires dans le Plateau génèrent environ 70 % de leur puissance au cours des mois d’été tandis que les éoliennes produisent plus des deux tiers de la leur en hiver.

La biodiversité passe avant la protection du paysage

swisscleantech suggère donc de réunir de nouvelles tables rondes comme cela a été fait avec succès l’automne dernier pour l’énergie hydraulique. Il faudrait alors être prêt à trouver davantage de compromis sur le paysage : la perception des paysages est de nature culturelle. Depuis longtemps, une nouvelle appréciation des éoliennes et des installations solaires, positives et donc synonymes de progrès, s’impose et sera déterminante pour un avenir durable.

Malgré tous ces progrès satisfaisants, il y a aussi quelques bémols qui montrent que nous devons rester vigilants. La nouvelle volonté d’accélérer le développement des énergies renouvelables peut aussi provoquer une sorte de ruée vers l’or au détriment de certaines dispositions importantes en matière de protection – en Suisse aussi, la biodiversité est menacée : réduire les débits résiduels – comme le propose le Conseil des États dans l’acte modificateur unique – plutôt que de les augmenter de manière ciblée n’apportera qu’une production supplémentaire infime en hiver mais menacera la biodiversité et repoussera les associations environnementales dans l’opposition. Ce qui est particulièrement dérangeant, c’est que le Conseil des États utilise la guerre en Ukraine comme explication. Il tente ici de justifier des mesures qui ne contribueront pas à l’approvisionnement actuel en électricité et qui ne sont pas non plus importantes pour l’approvisionnement en électricité futur. Les débits résiduels qui favorisent la biodiversité sont surtout importants dans la phase de végétation. Mais à cette période-là, nous n’aurons pratiquement jamais à faire face à des difficultés d’approvisionnement.

Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments pour sécuriser l’approvisionnement en électricité en hiver

Il en va de même pour les bâtiments. Même si nous soutenons pleinement le fait que des fonds supplémentaires soient mis à disposition pour remplacer les chauffages fossiles, il faut en parallèle accroître l’efficacité énergétique des bâtiments pour éviter à moyen terme des difficultés d’approvisionnement en électricité en hiver. Nous défendons donc toujours notre projet de cautionnement de la Confédération pour la modernisation énergétique des bâtiments. Ces financements dans le secteur des bâtiments peuvent constituer un élément important et présentent surtout un rapport coût/efficacité satisfaisant dans une politique climatique globale. Nous les reprendrons donc dans le cadre de la révision de la loi sur le CO2.

Avec les subventions, la nouvelle loi sur le CO2 mise sur le mauvais cheval

Arrêtons-nous maintenant sur la nouvelle loi adoptée aujourd’hui par Conseil fédéral : nous constatons avec une certaine consternation que le Conseil mise sur un développement des subventions, c’est-à-dire sur le mauvais cheval. Pour que la politique climatique soit positive à long terme, le principe de causalité doit être pris en compte : celui qui produit des gaz à effet de serre doit en supporter le coût. Sinon, les coûts exploseront et il y aura des effets d’aubaine qui ne sont pas souhaitables. Les subventions ne doivent donc être qu’une mesure complémentaire.

Les taxes incitatives restent l’instrument le plus efficace économiquement. Elles devront, dans toute la mesure du possible, être redistribuées intégralement à la population. Une politique climatique adossée à ce type de mesure est aussi acceptable socialement, la majeure partie des émissions est générée en effet par les gens disposant d’un revenu et d’un patrimoine élevés. Aux personnes à plus faible revenu, il sera donc reversé davantage qu’elles n’auront payé.

Le Conseil fédéral choisit une autre voie : il maintient la taxe sur le CO2 à 120 francs par tonne de CO2 et augmente en contrepartie l’affectation obligatoire. S’il voulait ainsi changer de cap – passer de l’incitation à la subvention –, cela ne serait opportun ni économiquement ni politiquement. Il faut éviter ce changement de cap – pour une politique climatique durable et efficace.

Nous suivrons cela de près.

Crise énergétique et sécurité de l’approvisionnement : qu’est-ce qui attend les entreprises – Bilan du webinaire

Les entreprises sont déjà passées à l’action

Dès le début, une enquête a montré l’impact de la crise énergétique : près de 65 % des participants ont indiqué avoir déjà prévu ou mis en œuvre de nouvelles mesures d’efficacité et d’économie se rapportant à l’approvisionnement énergétique. Environ 20 % d’entre eux ont également déjà des plans précis en cas de contingentement, contingentement qu’il faut à tout prix éviter ensemble, comme l’a expliqué Fabian Etter, co-président de swisscleantech. Ont participé à la discussion :

x
Urs Meister
Directeur
de la Commission fédérale de l’électricité ElCom
x
Michael Schmid

Chef des affaires publiques
Association Suisse de l’Industrie Gazière

x
Patrick Kutschera

Chef du service SuisseEnergie,
Office fédéral de l’énergie

x
Cornelia Luchsinger

Key Account Managerin Energiewirtschaft Zürcher Kantonalbank
Membre du Comité directeur de swisscleantech

x
Stefan Dörig

Responsable Politique
swisscleantech

x
Fabian Etter

Co-président
swisscleantech

De nombreuses mesures en préparation dans le secteur de l’électricité

Urs Meister, directeur de la Commission fédérale de l’électricité (ElCom), a fait un tour d’horizon de l’état actuel de la sécurité de l’approvisionnement en électricité en Suisse et des mesures qui s’y rapportent.

Parmi les mesures à court terme, on compte notamment la campagne d’économies d’énergie de l’Office fédéral de l’énergie, la réserve hydroélectrique, la conclusion de contrats avec des grandes centrales électriques fossiles et des groupes électrogènes de secours ainsi que le mécanisme de sauvetage pour les entreprises systémiques du secteur de l’électricité, lequel a été appliqué récemment à Axpo. Le niveau élevé des prix de l’électricité doit être compris comme le « signe avant-coureur d’une éventuelle pénurie, a expliqué Urs Meister. Certaines évolutions ont permis ponctuellement une légère détente de la situation, notamment la discussion sur la conception du marché européen ou l’annonce par la France de la remise en service de toutes ses centrales nucléaires d’ici l’hiver. Dans la discussion sur la conception du marché de l’électricité de l’UE, on cite souvent le « modèle espagnol » dans lequel le prix du gaz est découplé de celui de l’électricité. Si ce modèle était mis en place en Europe, cela conduirait à une détente sur les prix de l’électricité en Suisse.

Urs Meister a également indiqué que la réserve hydroélectrique était importante pour passer la période critique à la fin de l’hiver. Il a ainsi montré à l’aide de différents scénarios que même en cas d’arrêt de la centrale nucléaire de Leibstadt, de fortes réductions des importations et d’augmentation de la consommation, la Suisse pourrait théoriquement être approvisionnée en électricité pendant environ 11 jours grâce à l’augmentation de la réserve hydroélectrique. Celle-ci ne pourrait toutefois pas garantir un approvisionnement complet en électricité en hiver. Pour cela, il faudrait d’autres mesures.

Progrès dans l’approvisionnement en gaz

Michael Schmid, chef des affaires publiques de l’Association Suisse de l’Industrie Gazière, a montré que le remplissage des stocks de gaz européens avançait bien. Il a toutefois souligné que des stocks pleins étaient « nécessaires mais pas suffisants » pour éviter une pénurie l’hiver prochain. La durée et l’intensité des périodes de froid seront également décisives.

Michael Schmid a également expliqué le potentiel d’économie que recèle le plan de mesures de la Confédération : les ménages privés pourraient déjà économiser 6 % en frais de chauffage en baissant la température de leur chauffage de 1 degré (phase 1). En passant du gaz au mazout dans les installations bicombustibles, on pourrait également économiser jusqu’à 20 % de la consommation nationale de gaz (phase 2). Michael Schmid constate que les gestionnaires de réseau sont très conscients de la gravité de la situation alors qu’il y a encore de grandes différences à cet égard chez les consommateurs finaux (entreprises et particuliers).

Les entreprises et les ménages peuvent contribuer à la solution avec des mesures d’économie d’énergie

Patrick Kutschera, chef du service SuisseEnergie, a donné des informations sur l’initiative d’économies d’énergie de l’Office fédéral de l’énergie. La campagne « stop gaspillage », lancée fin août et montrant à la population et aux entreprises comment réduire la consommation d’énergie par des mesures simples, fait partie de cette initiative, de même que l’Alliance pour les économies d’énergie qui a été lancée parallèlement à la campagne et a rencontré un large écho auprès des entreprises, des associations et des ONG. L’Alliance vise à déclencher un mouvement aussi large que possible et à mobiliser de nombreuses entreprises et ménages en faveur des économies d’énergie. swisscleantech s’est engagé au sein de l’Alliance pour les économies d’énergie et fait partie des membres fondateurs.

Quelles sont les mesures et les demandes de swisscleantech pour contribuer à la solution

Stefan Dörig, responsable Politique de swisscleantech, a montré pour terminer comment l’association s’engage dans les débats actuels : l’association swisscleantech est très active dans le débat politique en formulant des propositions (par exemple concernant l’utilisation des groupes électrogènes de secours), elle soutient et conseille ses adhérents et investit dans un travail médiatique.

 

Pour swisscleantech, il est clair que la crise est là. Nos adhérents le ressentent également, en particulier dans les branches à forte consommation d’énergie. Une interruption des livraisons de gaz peut avoir des conséquences graves pour les entreprises directement concernées et pour l’économie suisse en général. swisscleantech approuve donc les progrès qui ont été faits pour diversifier l’approvisionnement en gaz. En même temps, des clarifications doivent apportées rapidement concernant d’éventuels contingentements, et des mesures d’économie doivent être mises en œuvre. À moyen et long terme, il faut toutefois réduire massivement la consommation de gaz pour réduire notre dépendance et atteindre nos objectifs climatiques. Concernant la sécurité de l’approvisionnement en électricité, swisscleantech estime que les mesures d’économies dans les entreprises et les ménages, le demand-side-management, l’utilisation des groupes électrogènes de secours et un développement significatif des énergies renouvelables sont essentiels.

En savoir plus sur la crise énergétique et la sécurité de l’approvisionnement

Fabian Etter, co-président de swisscleantech, a appelé les participants à mettre en œuvre les mesures d’économie d’énergie indiquées, mais également à diffuser activement les conseils pour économiser les énergies ainsi que les autres éléments figurant dans la campagne. Outre swisscleantech, l’Agence Cleantech Suisse act propose également d’analyser les potentiels d’économie et de mettre en œuvre des mesures d’efficacité énergétique. Fabian Etter a conclu en indiquant que swisscleantech défendait toujours une politique climatique ambitieuse, y compris dans la situation actuelle.

Gebäude digitalisieren, um zu dekarbonisieren – Siemens Insight Paper

Gebäude in der Verantwortung für den Klimaschutz
Die Weltbevölkerung wird bis im Jahr 2060 voraussichtlich auf 10 Milliarden Menschen anwachsen und mehr als die Hälfte dieser Menschen wird in Städten leben. Diese sind zurzeit für 70 % der weltweiten CO2-Emissionen verantwortlich – der Sektor verursacht weltweit 36 % unserer Treibhausgasemissionen. Der Bau und Betrieb von Gebäuden ist hauptverantwortlich für diesen Umstand. Angesichts dieser heute noch sehr hohen CO2-Emissionen und dem grossen Einsparpotenzial ist der Gebäudebereich von entscheidender Bedeutung für die Schweizer Klimapolitik und die Erreichung unseres Netto-Null-Ziels – dem erklärten Ziel auch von swisscleantech.

Energieeffizienz – klimatauglich, digitalisiert und unternehmerisch
Mehr als 85 % der heutigen Gebäude werden auch im Jahr 2050 noch stehen – und sie sind zum grossen Teil energetisch ineffizient. Dabei stehen kosteneffiziente Lösungen zur Steigerung der Energieeffizienz bereit – für Neubauten wie auch für Sanierungsprojekte. Gerade durch Digitalisierung und Vernetzung lässt sich der ökologische Fussabdruck eines Gebäudes im Vergleich zum durchschnittlichen Gebäudebestand entscheidend verringern. Ein aktiver Beitrag zum Klimaschutz, der sich auch für Gebäudeeigentümer*innen lohnt: Energieeffiziente Gebäude sind nicht nur günstiger im Betrieb, sie erzielen auch einen höheren Verkaufswert und lassen sich besser vermieten, weil sie einen deutlich höheren Wohnkomfort bieten.

Smart Buildings mit guter Wärmedämmung für das Energienetz der Zukunft
Zur Steigerung der Energieeffizienz von Gebäuden gehen gute Wärmedämmung und intelligente Steuerung Hand in Hand: Smart Building heisst das Zauberwort. Die Digitalisierung ermöglicht dabei, laufend Gebäudeinformationen zu generieren, die auch mit Wetterdaten verknüpft werden können – so kann Energie eingespart werden. Darüber hinaus können solche smarten Gebäude ein Hauptelement für ein intelligentes Stromnetz der Zukunft bilden.

Grid Edge: Schnittstelle, an der das intelligente Energienetz und das Smart Building aufeinandertreffen. Illustration: Siemens

Konkret bieten Digitale Services und Smart Buildings zahlreiche Vorteile auf 

  • Mehr Transparenz durch Datenvisualisierung und KPI Reports
  • Höhere Produktivität durch einen effizienteren Geschäftsbetrieb
  • Weniger Störfälle durch vorausschauende Wartung und Anlagenoptimierung
  • Mehr Sicherheit durch Fernwartung mit Remote Services
  • Tiefere CO2-Emissionen durch höhere Energieeffizienz
  • Tiefere Betriebskosten durch Anlageneffizienz und gesteigerte Systemverfügbarkeit

Lesen Sie mehr zu klimatauglichen Gebäuden mit konkreten Anwendungsfällen von heute und Möglichkeiten von morgen im Siemens Insight Paper «Digitalisieren, um zu dekarbonisieren»:

Zum Siemens Insight Paper

 

Siemens verbindet auf intelligente Weise Energiesysteme, Gebäude und Industrien. Damit können Effizienz und Nachhaltigkeit deutlich gesteigert werden und wir verbessern gleich-zeitig die Art und Weise, wie wir leben und arbeiten.
Gemeinsam mit unseren Kund:innen und Partner:innen schaffen wir ein Ökosystem, das sowohl intuitiv auf die Bedürfnisse der Menschen reagiert als auch Kund:innen dabei unterstützt, ihre Geschäftsziele zu erreichen. Ein Ökosystem, das unseren Kund:innen hilft zu wachsen, das den Fortschritt von Gemeinschaften fördert und eine nachhaltige Entwicklung begünstigt, um unseren Planeten für die nächste Generation zu schützen.

Mehr über Siemens

Ja zum Ausbau der Photovoltaik – auf Freiflächen wie Gebäuden (UREK-S-Entscheid)

Photovoltaik-Anlagen auf Freiflächen sind für die Schweiz Neuland, sie ermöglichen es aber, schnell und kostengünstig zusätzliche Kapazitäten für eine verlässliche und klimataugliche Energieversorgung zur Verfügung zu stellen. Nun geht es an die Umsetzung, bei der wir unseren Partnerverband Swissolar tatkräftig unterstützen werden.

Wir begrüssen auch die Zurückhaltung im Bereich der Restwassermengen und rufen den Bundesrat dazu auf, sich an die Beschlüsse des «Runden Tischs Wasserkraft» zu halten. So kann auch die Umsetzung der da beschlossenen Massnahmen beschleunigt angegangen werden. Eine Reduktion der Restwassermengen würde die gemachten Fortschritte gefährden.

Die vorgeschlagenen Stossrichtungen ermöglichen bereits in den kommenden Jahren einen schnellen Zuwachs der erneuerbaren und inländischen Stromproduktion, die insbesondere die Winterversorgung stützt.

Ganz anders die eben lancierte Initiative «Blackout stoppen», die kaum vor 2050 eine Wirkung entfalten kann – aber bereits ab heute Ressourcen verschlingen wird. Diese Initiative ist unnötige Symbolpolitik und vernebelt das Ziel: Jetzt geht es darum, möglichst schnell zusätzliche Produktionsanlagen ans Netz zu bringen.

 

Zur Medienmitteilung der UREK-S

Zum swisscleantech Positionspapier «Stromversorgungssicherheit in der Schweiz unter Berücksichtigung von Schutz und Nutzen»

Wir suchen: Co-Geschäftsführer*in, 80–100%

swisscleantech vereinigt über 500 führende Unternehmen und Verbände aus allen Branchen: Vom innovativen Startup bis hin zum internationalen Grossunternehmen. Als branchenübergreifender Verband setzen wir uns dafür ein, dass sich klimataugliches Wirtschaften lohnt. swisscleantech ist seit mehr als 10 Jahren eine prägende Stimme in der Schweizer Energie- und Klimapolitik. Wir bringen Politik, Wirtschaft und Wissenschaft zusammen, vermitteln Know-how und vernetzen unsere Mitglieder.

Zur Verstärkung unseres Teams suchen wir
eine*n Co-Geschäftsführer*in, 80–100%

welche*r den wachsenden Verband weiterentwickelt. In dieser Funktion bist du mit einem kleinen Team für die operative Führung (Business Development/Fundraising, Kommunikation, Events, Administration/Finanzen, Mitgliederbetreuung etc.) verantwortlich. Gleichzeitig prägst du die Verbandsstrategie mit. Du teilst die Geschäftsführung mit dem Verantwortlichen für Research und arbeitest eng mit dem Präsidium zusammen. Es besteht die Entwicklungsmöglichkeit in Richtung einer alleinigen Geschäftsführung.


Was dich bei uns erwartet

  • ein vielseitiges Tätigkeitsgebiet mit viel Gestaltungsspielraum
  • eine sinnstiftende Mission und eine hohe Impact-Orientierung
  • eine Non-Profit-Organisation mit Startup-Spirit und flachen Hierarchien
  • eine engagierte und stark wachsende Community (Mitglieder und Partner*innen)
  • ein attraktiver Arbeitsplatz mitten in der Stadt Zürich


Was dich auszeichnet

  • Du verfügst über langjährige Führungserfahrung mit Budget- und Personalverantwortung und ein unternehmerisches Mindset.
  • Deine Kompetenzen im Bereich Marketing, Kommunikation und Events erlauben es dir, Botschaften zielgruppengerecht und überzeugend zu vermitteln.
  • Du brennst für die Themen Energie und Klima und verfügst über entsprechendes Know-how.
  • Du bringst Erfahrung an der Schnittstelle von Wirtschaft und Politik mit und kennst die schweizerische Politlandschaft.
  • Du verfügst über ein breites Netzwerk innerhalb der Schweizer Wirtschaft.
  • Du verfügst über einen naturwissenschaftlichen und/oder wirtschaftswissenschaftlichen Hintergrund auf Stufe FH oder Universität.
  • Du kommunizierst stilsicher auf Deutsch, Englisch und Französisch.

 

Du willst die klimataugliche Wirtschaft voranbringen und einen Unterschied machen? Dann melde dich bei uns!
Sende uns deine Bewerbung bis spätestens 5. September an bewerbung@swisscleantech.ch. Bei Fragen stehen dir Fabian Etter, Co-Präsident und Jeannette Allison, Administration unter 058 580 08 09 zur Verfügung. Für diese Stelle berücksichtigen wir ausschliesslich Direktbewerbungen.

Bien peser les intérêts de protection et d’utilisation – pour un approvisionnement en électricité sûr et durable

Des tables rondes et des juridictions spécialisées plutôt que la méfiance et l’intransigeance

swisscleantech pense que l’équilibre des intérêts entre protection et utilisation ne peut se faire qu’autour d’une table – toute confrontation directe aggraverait les conflits entre ces deux types d’intérêt et ralentirait la transition énergétique. Cela suppose une confiance mutuelle. Actuellement cette confiance est torpillée de différents côtés : attaquer le compromis sur les débits résiduels est contreproductif et nuit au développement de l’énergie hydraulique. Mais l’attitude intransigeante de certaines associations environnementales contribue aussi au conflit.

Il faut partir du principe qu’il ne sera souvent pas possible de trouver des solutions consensuelles. Il serait donc pertinent de créer des juridictions spécialisées possédant une expertise thématique, qui pourraient statuer rapidement et le plus objectivement possible sur la base de discussions préalables. Les juridictions spécialisées seraient une solution adéquate car les tribunaux doivent procéder à une évaluation concrète des différents intérêts et ils ne disposent pas habituellement de connaissances approfondies et objectives, ce qui peut conduire à des décisions arbitraires avec des procédures longues.

Par conséquent, swisscleantech demande :
Le processus de prise de décision doit être accéléré et objectivé en créant des juridictions spécialisées.

Dans la pesée des intérêts, la protection du paysage doit être relativisée

Dans les intérêts de protection, il faut surtout mettre en avant la protection de la biodiversité : avec le changement climatique, c’est l’enjeu le plus important en matière de protection de l’environnement en Suisse. La réduction de la biodiversité est provoquée par l’agriculture intensive et le mitage, mais aussi par la production d’énergie. Les services systémiques de la biodiversité sont évalués à plusieurs milliards par an. L’effondrement de la biodiversité aurait des conséquences incalculables.

La protection du paysage et des monuments doit aussi être évaluée en fonction de l’époque : la perception du paysage évolue et, dans le cadre du changement climatique, les biens culturels doivent être réinterprétés. Alors que dans les années 1960, les nouvelles autoroutes étaient par exemple perçues comme un signe de progrès, elles sont aujourd’hui bien moins populaires. Il faut s’attendre à ce que le changement climatique modifie considérablement le paysage. Même si l’on doit se résigner à ce que les efforts suisses en matière de protection du climat ne soient pas à eux seuls suffisants pour freiner le changement climatique, des modifications du paysage pourraient être jugées acceptables au titre de la lutte globale contre la crise climatique.

On peut ainsi avancer l’argument qu’une réévaluation culturelle du paysage sera plus tolérable qu’une atteinte à la biodiversité (systémique). Il faut par ailleurs noter que, selon la situation, les modifications du paysage pourront à nouveau être inversées. C’est le cas en particulier pour les éoliennes. Les projets d’installations solaires en milieu alpin recèlent aussi un potentiel intéressant : les installations photovoltaïques en montagne produisent beaucoup plus en hiver que des installations implantées sur le Plateau suisse, elles pourraient ainsi contribuer significativement à la sécurité de l’approvisionnement en électricité. Il existe ici un potentiel sur les surfaces des infrastructures, p.ex. les parkings. Néanmoins, il convient également de faire avancer les projets en plein champ sous une forme adaptée.

Par conséquent, swisscleantech demande :
Dans la pesée des intérêts, la protection du paysage doit être relativisée par rapport à la sécurité de l'approvisionnement en hiver, la protection du climat et la biodiversité. La loi sur l'énergie doit intégrer des formulations en conséquence.

Bien évaluer les technologies de production d’électricité et leur impact sur la biodiversité et la protection du paysage

FPour bien évaluer les intérêts de protection et d’utilisation, chaque technologie de production d’électricité doit être examinée séparément. Pour cela, swisscleantech a développé une grille (voir annexe de la prise de position en allemand).

Pour en savoir plus sur ce sujet et sur la situation de la sécurité de l’approvisionnement en électricité en Suisse, sur le projet d’accélération des énergies renouvelables et sur la construction de centrales au gaz pour couvrir les charges de pointe, lisez la prise de position de swisscleantech « La sécurité de l'approvisionnement en électricité en Suisse compte tenu des intérêts de protection et d'utilisation » :

Prise de position (en allemand)

Modification de l’ordonnance sur l’encouragement de la production d’électricité issue d’énergies renouvelables

La modification de l’ordonnance est une nouvelle pièce du puzzle, nécessaire pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Nous approuvons notamment le fait que l’Office fédéral de l’énergie veuille lier l’allocation des contributions d’investissement à des mises aux enchères. L’encouragement au moyen des contributions d’investissement réduit en effet les coûts du capital, évite d’établir un lien à long terme entre l’État et les producteurs et laisse les entreprises privées supporter les risques plutôt que de les transférer à la collectivité.

Modification des conditions de participation aux mises aux enchères pour les installations photovoltaïques

swisscleantech estime que le seuil minimal de 100 kW de pointe pour les mises aux enchères pour les installations photovoltaïques n’est pas adapté car il exclurait un grand nombre d’entreprises moyennes des mises aux enchères. Sans une structure de groupe avec un service juridique spécialisé, la participation à ces mises aux enchères est difficile et génère des coûts administratifs élevées. Un seuil de 500 kW de pointe serait plus adapté.

Exploiter le potentiel de l’éolien

Davantage de place doit être accordée à l’éolien, même si l’attention se porte actuellement à juste titre sur le photovoltaïque. L’éolien recèle un potentiel important, notamment pour l’approvisionnement en électricité d’hiver, mais il ne couvre actuellement que 0,2 % de la consommation d’électricité suisse – cela doit changer. Dans d’autres pays européens, l’éolien est déjà à l’heure actuelle l’un des piliers de l’approvisionnement ; d’après WindEurope, il couvrait en 2020 environ 16 % de l’ensemble de la consommation d’électricité européenne.

À long terme, la pratique en matière d’encouragement de l’énergie en Suisse deviendra inutilement compliquée

Au lieu de se rapprocher d’un encouragement aussi neutre que possible par rapport aux technologies, l’encouragement sera organisé de manière de plus en plus fragmentée et compliquée. Il n’est par exemple pas souhaitable que les panneaux solaires à forte inclinaison reçoivent des contributions d’encouragement quelle que soit leur hauteur ou altitude (et donc leur production d’électricité en hiver), surtout si l’on considère que la production d’électricité en hiver est un enjeu important pour la Suisse.

Prise de position (en allemand)